L’endométriose, et si l’alimentation représentait une solution ?

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L’endométriose, kézako ?

L’endomètre correspond aux tissus qui tapissent la cavité utérine. À la fin de chaque cycle, si l’utérus n’a pas accueilli un ovule fécondé, cet endomètre est éliminé durant les règles puis est renouvelé. Ça on va dire que c’est le processus normal.

L’endométriose, quant à elle, se caractérise par la présence anormale de « fragments » de l’endomètre en dehors de l’utérus. Par exemple, sur les ovaires, avec la formation de kystes, sur les trompes mais également sur des organes non génitaux comme le péritoine (membrane tapissant la paroi abdominale), le rectum, les poumons etc…

Comme le tissu endometrial est soumis aux fluctuations hormonales, ces « fragments » saignent à la fin de chaque cycle. Cependant, ce sang, contrairement aux règles, n’est pas évacué en dehors du corps. Le sang et les cellules endométriales qui se détachent peuvent irriter les organes voisins et le péritoine.

Il en découle des douleurs et une infertilité entre autres. Les symptômes varient d’une femme à l’autre.

Plusieurs théories existent sur l’apparition de cette maladie. Mais aucune n’explique complètement cette maladie Il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de l’endométriose.

L’alimentation peut représenter une solution. En effet, d’après Ibn Al-Qayyim :

« Les médecins sont d’accord pour dire que s’il est possible de se soigner par la nourriture, on ne délaisse pas cela pour un médicament. » Extrait de La médecine prophétique.

Avec le temps, Ii résulte de l’endométriose une inflammation chronique et la formation de tissu cicatriciel, ainsi que des adhérences qui relient les organes entre eux. Les cellules endométriales provoquent des réponses immunitaires anormales dans ces tissus, conduisant à une nouvelle inflammation chronique. L’inflammation peut entraîner une altération du fonctionnement de l’organe touché.

On va donc tenter d’agir sur cet état inflammatoire. Voici quelques conseils sur l’alimentation à adopter.

-Intégrer dans l’alimentation des anti-inflammatoires naturels ainsi que des antioxydants

Parmi les anti-inflammatoires, on peut citer le curcuma ou la racine de gingembre. Le curcuma est cette épice utilisée dans la préparation du curry. Il est l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant à ce jour.

De plus, c’est un puissant antioxydant, ce qui signifie donc qu’elle neutralise les radicaux libres et « limiter les dégâts ».

« En effet, notre organisme produit en permanence des substances toxiques : les radicaux libre.. Des travaux antérieurs ont montré que les cellules endométriales ectopiques contiennent de nombreuses protéines oxydées, signe d’un stress majeur

Normalement, un système de détoxification permet de s’en débarrasser. Mais il arrive que ce système ne soit pas suffisant. Les radicaux libres vont alors s’accumuler et causer des dégâts : c’est le stress oxydatif. »http://www.inserm.fr/

Les huiles vierges de « première pression à froid » sont égalementriches en antioxydants naturels. Par ailleurs, l’huile de nigelle renforce le système immunitaire.

Equilibrer les hormones

Comme on l’a vu précédemment, le tissu endométrial est soumis aux fluctuations hormonales. Plus précisément, l’œstrogène stimule l’endomètre, et donc également les « fragments » d’endomètre situés hors de l’utérus. Ceux-là même qui contribuent à l’inflammation.

La caféine et l’alcool augmentent les taux d’œstrogène, il va donc falloir les éviter !

Le soja, que la sauge et graines de lin agissent comme les œstrogènes, à bannir également !

-Limiter les toxines environnementales

Tout autour de nous, il y a des toxines : dans l’air, dans l’eau, dans les aliments… Et tout ça contribue à augmenter notre charge d’hormones et provoque donc de l’inflammation

*. En allant dans ce sens, le lait de vache est à bannir, il vaut mieux le remplacer par des laits végétaux.

*Toutes les céréales qui contiennent du gluten (blé, orge, seigle…) sont à supprimer également.

*Le sucre blanc à bannir aussi, (oui, lui aussi). On peut éventuellement le remplacer par du miel.

Ces conseils sont assez généraux, la liste n’est pas exhaustive.

Il faut compter entre 6 à 12 mois pour voir une réduction des tissus de l’endomètre. Toutefois, la douleur peut s’amoindrir de mois en mois.

Il va de soi que ces conseils ne remplacent pas l’avis d’un médecin !Ils peuvent compléter un traitement médicamenteux.

Les informations présentées sur ce site n’ont pas pour objectif de se substituer à un traitement ou aux conseils d’un médecin, ou d’un spécialiste et doivent de préférence être envisagés sur des recommandations personnalisées.

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