L’action neurologique de la hijama

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Les troubles neurologiques sont les troubles du système nerveux. Ces troubles touchent le cerveau, la moelle épinière, les nerfs périphériques mais aussi la jonction neuro- musculaire, les muscles etc.

La hijama, ou thérapie par les ventouses, possède une action épuratrice, hormonale Cependant, c’est à son action neurologique et à son action sur la douleur que l’on va s’intéresser aujourd’hui. En effet, la cupping therapy constitue une solution naturelle pour soulager les affections neurologiques ou compléter leur traitement.

La hijama ?

hijama

La cupping therapy ou hijama consiste à placer des bocaux en verre, en plastique ou en bambou sur un point précis du corps. La mise en place de la ventouse permet de créer un vide en aspirant l’air afin de soulever la peau, et d’aspirer un peu de sang une fois la ventouse appliquée dans le cas d’une hijama humide. À contrario, dans le cas d’une hijama sèche, le sang n’est pas aspiré par la ventouse. Cette technique permet de stimuler le flux sanguin. Elle est aussi efficace pour éliminer les toxines des tissus du corps.

Le système nerveux ?

Le système nerveux gère les sensations, les mouvements musculaires et le fonctionnement des organes quand tout se passe bien.

En revanche, il arrive que ce même système nerveux dysfonctionne suite à un vieillissement, des anomalies génétiques, des traumatismes physiques, des infections ou encore des intoxications. Il en résulte des maladies de type épilepsie, tremblements, neuropathies…

système nerveux

Quelques définitions

Chez les hommes, le système nerveux se divise en 2 :

le système nerveux central (SNC), qui se compose de l’encéphale (cerveau, tronc cérébral et cervelet) et de la moelle épinière ;

le système nerveux périphérique, composé des nerfs et de l’ensemble des cellules nerveuses ou ganglions nerveux. Les nerfs sont sensitifs ou moteurs ; en général, ils sont issus du système nerveux central et se terminent au niveau d’un ou plusieurs organes (peau, muscle, viscère, …).

En fait, les nerfs sensitifs détectent les informations à la périphérie (par exemple : la peau, les muscles, les tendons, les articulations) et les transmettent au SNC. Alors que les nerfs moteurs vont transmettent une commande du SNC aux muscles principalement.

Le système nerveux reçoit, traite, intègre et émet des messages nerveux du corps vers le cerveau et du cerveau vers le corps.

Enfin, il faut savoir que les cellules nerveuses sécrètent des composés chimiques appelés neurotransmetteurs, ou neuromédiateurs, qui vont agir sur une autre cellule nerveuse dans le but d’avoir une activité excitatrice ou inhibitrice sur cette dernière.

Mécanisme de la douleur

systeme nerveux

Si l’on se coince le doigt dans une porte, une contusion se crée. Il en découle une stimulation directe des récepteurs de la douleur : on a la première sensation douloureuse.

La blessure va endommager des cellules de peau qui vont libérer des prostaglandines (on trouve des prostaglandines dans pratiquement tous les tissus et les organes). Ces mêmes prostaglandines vont à leur tour déclencher les terminaisons nerveuses. Ainsi le neurone est stimulé, le signal de la douleur est transmis au faisceau nerveux.

Le signal électrique va être transformé en message chimique pour atteindre le neurone suivant.

La moelle épinière, protégée par le rachis, transporte les messages vers le cerveau. Une fois le signal arrivé au cerveau, ces messages chimiques sont enregistrés en tant que douleur.

L’action de la ventouse

Nous venons de voir le mécanisme de la douleur. Eh bien, la pose de la ventouse va, en quelque sorte, court-circuiter la transmission de la douleur vers le cerveau. En effet, lorsque l’on pose la ventouse sur un endroit précis, on va stimuler des neurones qui, à leur tour, libèrent des enképhalines qui vont inhiber le message de douleur et ainsi la réduire, un peu comme le principe des analgésiques.

D’autres parts, la pose de la ventouse crée une amélioration de la circulation sanguine, régule la tension artérielle et va stimuler la sécrétion d’endorphine, une hormone de bien-être, ce qui explique que certaines consultantes, lors de la hijama, sont détendues et ont envie de dormir !

Par ailleurs, la hijama va entraîner une baisse des prostaglandines qui interviennent au départ d’une inflammation suite au trauma, blessure, ou même brûlure. Ainsi, elle agit sur les substances qui causent une douleur ou la maintiennent.

Au niveau des organes, la hijama possède une activité régulatrice. En effet, de nombreux organes possèdent des muscles lisses. Ainsi on peut citer le foie, les reins, les intestins mais aussi le cerveau et les poumons. Il faut savoir que ces muscles lisses sont gérés de façon automatique par le système nerveux autonome (tout comme la digestion par exemple), c’est-à-dire qu’ils ne sont pas soumis à la volonté.

En posant des ventouses sur les points correspondant à certains organes, tel que l’estomac, on peut ainsi agir directement sur cet organe.

En définitive, la hijama représente une alternative intéressante pour soulager les névralgies comme la sciatique, les maux de tête, les dorsalgies, les cervicalgies, les hémiplégies, les paresthésies….

Elle peut aider à soulager les effets secondaires d’un accident vasculaire cérébral :

« Des études ont ainsi mis en évidence une récupération significative de la force musculaire chez des patients victimes d’AVC. Une étude coréenne montre l’intérêt de la hijama pour la réhabilitation post AVC, notamment pour l’aphasie et le hoquet séquellaire. D’autres études restent toutefois nécessaires pour évaluer pleinement cette indication. »

Étude : Lee MS et al, Cupping for stroke rehabilitation : a systematic review, publiée en juillet 2010 dans Journal of the neurological sciences, 294 (1-2):70-3

Sources

La Hijama, (La saignée) fondements techniques conseils, Dr Ait M’Hammed Moloud

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Les informations présentées sur ce site n’ont pas pour objectif de se substituer à un traitement ou aux conseils d’un médecin, ou d’un spécialiste et doivent de préférence être envisagés sur des recommandations personnalisées.

17 Commentaires

  1. Super article ! J’avais justement des questions sur le cupping car la technique me paraissait être une « recette de grande mère ». Néanmoins je vois qu’elle est bien documentée et semble efficace. Merci pour toutes ces informations.

  2. Selem aalikoum, je souhaiterai savoir si la hijama peut être appliqué pour la maladie à corps de lewy sur une personne âgée de plus de 70 ans ? Connaissez-vous les effets positifs ? Merci pour votre éclairage.

    • Wa aleikoum salam tout dépend de l’état général du malade (s’il est en mesure de faire la hijama). Un des effets positifs par exemple est d’obtenir une meilleure autonomie de mouvement, cela dépend aussi de l’avancée de la maladie.

  3. Salam alaykoum
    Peut on soigner un post zona sur le bras avec tendon bien abîmé , tendinite avec arthrose sur le même bras la douleur par du cou jusqu’à la main .

    • Waaleikoumsalam, en mettant des ventouses au niveau des surrénales par exemple, la hijama peut limiter le stress en faisant sécréter des endorphines.
      De même, les ventouses peuvent agir sur le système nerveux

  4. Salemou’eleikoum

    Jazakoumoullah pour votre réponse mais j’aimerai plus de précisions parceque c est plus neurologique, si je pense que je vais trembler en présence de personnes ça va être le cas sinon je tremble pas , je pense à un mal occulte aussi par plusieurs choc émotionnel, je voudrai savoir les points de la tête à faire et aussi du corps .

    • Waaleikoum salam, pour plus de simplicité je vous invite à en discuter avec un praticien lors d’une séance qui vous expliquera ce qui est adapté à votre cas

    • Waaleikoum salam, alors tout dépend du stade de la sclerose, mais ça peut aider, oui. Je ne peux pas vous garantir une autonomie toutefois

  5. Salam alaykoum,
    Je suis épileptique depuis un peu plus d’un an et mon épilepsie est stable malgré le fait que des crises surviennent de temps en temps. Cependant, j’ai pour objectif de réduire, puis d’arrêter le traitement et je voudrais savoir si la hijama pouvait être une alternative envisageable après l’arrêt du traitement et même pendant la phase de réduction du traîtement.
    J’ai également une seconde question : avez-vous déjà observé des cas de guérison complète sans rechute de l’épilepsie grâce à la hijama ? Je n’ai que 15 ans (16 en septembre ) et malgré le fait que mon épilepsie soit assez stable elle me pénalise beaucoup dans ma vie quotidienne et j’en souffre BEAUCOUP émotionnellement et mentalement.
    Si vous pouviez m’aider, je vous en serai très reconaissante.

    • Waaleikoum salam, les ventouses peuvent aider en effet en jouant sur le système nerveux concomitamment au traitement.
      Non, ce qu’il y a eu en effet, c’est moins de crises chez certaines personnes

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