Effets secondaires des médicaments: comment réagir et les limiter?

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Tout d’abord, cet article a pour but de sensibiliser sur les effets nocifs de certains médicaments. L’objectif étant d’inciter chaque personne à prendre ses précautions.

Mais alors c’est quoi ce qu’on appelle « effet secondaire » exactement ?

Eh bien d’après le ministère de la Santé, « un effet indésirable est une réaction nocive et non voulue à un médicament en cas d’utilisation conforme aux termes de son autorisation de mise sur le marché ou lors de toute autre utilisation (surdosage, mésusage, abus de médicaments, erreur médicamenteuse) ».

Parmi les effets indésirables, on compte les nausées, les somnolences ou encore l’irritabilité etc. Bref rien qui ne donne envie !

Il est indéniable que certaines médications sont primordiales pour certains patients ; le souci est la perturbation qu’ils engendrent. Un médicament qu’on utilise pour traiter une pathologie soigne d’un côté et « détruit » de l’autre! Ceci est mis en évidence dans le livre Effets secondaires. Le scandale français, des auteurs Antoine Beguin et Jean-Christophe Brisard avec la contribution d’ Irène Frachon .

D’ailleurs cette dernière souligne que « Le médicament qui ciblerait de façon spécifique la pathologie, sans risquer de perturber le reste de l’organisme, est une utopie ».En clair, il n’existe pas.

On a un exemple frappant dans l’actualité avec l’affaire Depakine. Pour rappel le médicament en question est considéré comme essentiel pour les personnes épileptiques. Cependant lorsqu’une femme enceinte prend ce médicament, son enfant présente un risque élevé, de développer une malformation congénitale, mais également un risque d’autisme et de retards intellectuels et/ou de la marche. Tout cela n’est vraiment pas négligeable.

Ce qui est regrettable est que beaucoup de patients soient mal informés des risques encourus. Généralement ils sont décrits dans la notice des médicaments.

Mais au fait comment identifie-t-on ces effets ?

Avant la mise sur le marché dudit médicament, un essai clinique est mis en place. Le médicament est alors administré à plusieurs milliers de patients dans le but entre autres d’identifier ses effets indésirables

Il est important de noter que, pendant l’essai, ces effets n’ont pas tous été présents chez tous les patients.

Dans certains cas, le risque d’effets indésirables augmente avec la dose prescrite et la durée du traitement mais pas seulement des situations particulières peuvent les faire apparaître. Parmi ceux-ci, on peut citer la déshydratation, la consommation d’alcool, par exemple.

Comment réagir à notre niveau?

Nous sommes responsables de notre propre santé, soyons donc acteur et soyons vigilant.

Il est possible d’éviter les effets négatifs du moins de les limiter en respectant quelques principes de base.

En premier lieu, respecter la prescription et la posologie des médicaments, eh oui ça paraît naturel mais augmenter la dose d’un médicament sans l’avis d’un professionnel peut avoir des effets néfastes.

D’autres parts consulter la notice permet de savoir pour qui le médicament est contre indiqué ça vous paraît évident mais on ne le fait pas toujours !

Si on a recours à l’automédication, il faut vérifier que le principe actif du médicament en libre vente ne soit déjà présent dans nos traitements. En effet on risque alors un surdosage.

Il convient d’éviter la médication à outrance. Qui plus est, on peut tenter des médecines douces telles que l’homéopathie sans effets secondaires. Celle-ci consiste à prévenir et soulager les maladies en évitant d’avoir recours à des traitements agressifs. Bien entendu les médecines douces ne peuvent pas toujours se substituer à la médecine conventionnelle.

Les informations présentées sur ce site n’ont pas pour objectif de se substituer à un traitement ou aux conseils d’un médecin, ou d’un spécialiste et doivent de préférence être envisagés sur des recommandations personnalisées.

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