Vous avez un projet de bébé et vous souhaiteriez mettre toutes les chances de votre côté pour concevoir de manière naturelle et accueillir bébé dans les meilleures conditions ?
Il faut s’y préparer sur tous les plans et ce, avant de tomber enceinte.
Adaptez votre alimentation
Privilégiez une alimentation équilibrée et variée. Consommez des produits riches en fibres. Des légumes et du riz complet, par exemple.
Certains nutriments sont indispensables pour aider l’organisme, et particulièrement le système nerveux, à se mettre en condition :
-Le magnésium : vous pouvez en trouver dans les amandes, céréales complètes (quinoa, blé complet, boulgour, farine de maïs…) fruits secs, oléagineux, légumineuses, cacao…
-Les vitamines du groupe B, particulièrement la B12, présentes dans la levure de bière, céréales complètes, oléagineux, légumes secs et verts, fruits frais, jaune d’œuf, poisson…
-Les acides gras polyinsaturés oméga 3 contenus dans les huiles végétales biologiques crues de première pression à froid (colza, lin, cameline, sésame, noix…) et les poissons blancs et gras, ainsi que les oléagineux et graines oléagineuses.
L’assiette santé pour favoriser la fertilité doit être variée avec des produits de qualité : idéalement bio, de saison et locaux. Elle doit être composée de beaucoup de fruits et légumes (50% de l’assiette) ; des céréales complètes ; de bons gras, en bonne quantité à savoir l’huile bio première pression à froid, oléagineux, graines, etc.
Vous pouvez également consommer des protéines variées et de qualité; peu de sucre, tout en n’oubliant pas le plaisir qui reste le facteur essentiel !
Prendre des compléments d’acide folique et de fer si nécessaire
Il n’est pas nécessaire de se gaver de vitamines si vous avez une alimentation équilibrée et que vous n’avez pas de carences particulières. Par contre, il est essentiel d’apporter à votre corps des doses suffisantes d’acide folique et de fer.
L’acide folique est une vitamine du groupe B, indispensable pour le développement de votre enfant.
Pendant la grossesse, cette vitamine va aussi aider à prévenir certaines malformations du cerveau, du crâne et de la colonne vertébrale. L’apport journalier recommandé étant de 400mg.
Quant au fer, il s’agit d’un nutriment essentiel dont les besoins augmentent considérablement pendant la grossesse. Les compléments adéquats en fer et en acide folique vous garantissent un apport suffisant pendant la grossesse, mais aussi dès l’envie de conception.
La vitamine D pour booster votre fertilité
La Vitamine D augmente vos chances de fécondation en contribuant à la production d’œstrogènes et de progestérone.
Pendant la grossesse, la vitamine D diminue les risques d’accouchement prématuré, d’hypertension et de diabète gestationnel.
Elle est enfin indispensable à la minéralisation du squelette de votre bébé en permettant l’assimilation et la fixation du calcium.
Toutefois, pour que la vitamine D fasse son effet, il faut vous exposer au soleil. Dès que c’est possible, pensez à passer du temps dehors environ 10 à 15 minutes par jour minimum.
Recourir aux plantes
Différentes plantes sont réputées favoriser la fertilité.
L’onagre favorise les cycles menstruels en augmentant la production de progestérone naturelle.
L’ortie est une véritable alliée de notre métabolisme. Riche en fer, en magnésium et en calcium, elle améliore la circulation et ses agents anti-inflammatoires permettent le développement d’une paroi de l’endomètre saine. C’est cette paroi (qui tapisse l’intérieur de l’utérus) qui s’épaissit chaque mois pour une éventuelle nidation.
Aussi, les tisanes de feuilles de framboisier seraient intéressantes durant les essais bébé pour ces mêmes effets toniques sur l’utérus. Attention toutefois car il ne faut plus en boire lorsque la grossesse a commencé.
NB : prenez l’avis d’un.e specialiste car certaines plantes intéressantes en conception peuvent devenir dangereuses durant la grossesse.
Les mesures préventives à adopter
Il est également important d’adopter certaines mesures de précaution lorsqu’on essaie de tomber enceinte.
Cesser de boire de l’alcool et de fumer
La consommation d’alcool durant la grossesse, même en petite quantité, peut causer des dommages au fœtus et ce, dès le tout début.
Ainsi, si vous envisagez de tomber enceinte, il est préférable de cesser la consommation d’alcool.
Même son de cloche pour le tabac.
Adopter de saines habitudes de vie de manière générale
La gestion du stress est un autre élément important. En effet, planifier une grossesse entraîne son lot de stress et les impacts négatifs qui viennent avec.
L’activité physique, la méditation et différentes techniques de respiration peuvent être utiles pour réduire l’anxiété et vivre une grossesse plus sereinement.
En effet, ces dernières agissent sur le corps et l’esprit, et permettent de gérer vos émotions. La sophrologie en particulier est une technique de préparation mentale, utilisée efficacement en préparation à l’accouchement. C’est une combinaison de mouvements, respirations et imageries mentales positives. Elle vous permettra d’apprendre à respirer correctement, à gérer vos émotions, votre anxiété, vos inquiétudes, ainsi que la douleur.
Enfin, avoir un bon sommeil réparateur est primordial à l’arrivée de bébé et à votre futur rôle de maman. Alors veillez à avoir votre nombre d’heures de sommeil, et au besoin accordez-vous des moments de repos et de sieste !
L’aspect psychologique
La grossesse n’est pas facile à vivre pour toutes les femmes enceintes. Certaines peuvent être sujettes à des problèmes psychologiques, les empêchant de vivre sereinement ces neuf mois.
Dans la préparation psychologique, il y a plusieurs aspects : se préparer à la transformation de son corps et à l’image habituelle qu’on a de soi-même.
Pendant la grossesse, c’est aussi se préparer à donner la vie à un nouveau-né, avec les responsabilités que cela entraîne en tant que futurs parents.
Il faut également se préparer mentalement à ce que la vie de couple soit profondément reconsidérée par la venue d’un enfant.
Ainsi, préparer l’émotionnel peut consister à se faire accompagner pour verbaliser ses angoisses de futurs parents ou ses mémoires d’enfant… Cela peut se faire avec un psychologue, une sage-femme formée à la parentalité ou un accompagnant zen.
Les informations présentées sur ce site n’ont pas pour objectif de se substituer à un traitement ou aux conseils d’un médecin, ou d’un spécialiste et doivent de préférence être envisagés sur des recommandations personnalisées.